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« L’Eye Movement Desensitization & Reprocessing », « désensibilisation et reprogrammation par le mouvement des yeux » est une psychothérapie qui a été popularisée en France par David Servan-Schreiber en 2003 avec son fameux livre « Guérir ».


L’EMDR est si efficace qu’en quelques années elle a été validée et reconnue par l’American Psychiatric Association, par le Département de la Défense et l’association des vétérans américains et depuis l’an dernier par l’OMS. Outre-Atlantique, elle est employée jusque dans les hôpitaux. En France, son utilisation est recommandée par la Haute Autorité de Santé (HAS).

 


Que se passe-t-il pendant une séance d’EMDR ?
 
Le thérapeute vous fait d’abord parler de façon à rassembler le maximum d’informations sur votre mal-être. Puis au bout d’un moment, il va faire appel à ce que l’on appelle des stimulations bilatérales. 
La technique initiale consistait à stimuler latéralement les yeux, d’où le nom de la méthode.

Cette simple stimulation bilatérale permet au cerveau de « digérer » l’événement traumatisant et ses différentes composantes. Dès que la séance est terminée, et voilà le plus extraordinaire avec cette méthode, vous pouvez repenser à l’événement sur lequel vous avez travaillé sans que des émotions négatives n’apparaissent ou sans pleurer. Vous êtes émotionnellement guéri(e) et durablement.



Une psychologue l’a inventée par hasard en tombant malade...


L’EMDR est un outil de traitement des traumatismes qui a été créé à la fin des années 80 par une psychologue américaine, Francine Shapiro, du célèbre institut californien de Palo Alto.

Cette femme avait à l’époque beaucoup de problèmes psychologiques. Physiquement, cela l’affectait au point que ses yeux se mettaient à bouger horizontalement de manière incontrôlée.

A force, elle avait remarqué qu’à chaque fois que cela se produisait, ses angoisses s’atténuaient dans les minutes qui suivaient. Naturellement intriguée, elle a consulté ses copines psychologues qui n’y ont rien compris non plus. Toutefois, en essayant de reproduire ce phénomène avec elles, en leur demandant de faire bouger rapidement leurs yeux latéralement en pensant à un problème particulier, Francine Shapiro s’est aperçue que cela leur faisait le même effet.

Du coup, cette psychologue a commencé à faire des recherches sur ce drôle de phénomène et elle a fini par en faire un protocole de soins en intégrant des éléments de la TCC, de la PNL (Programmation neurolinguistique) et d’autres approches dont elle s’est inspirée.

Premiers succès sur les vétérans du Vietnam et sur des femmes violées

Les premières personnes avec lesquelles Francine Shapiro a utilisé sa méthode sont surtout des vétérans du Vietnam mais aussi des femmes qui avaient subi des violences ou des agressions sexuelles. Le succès a été immédiat, à tel point que l’EMDR a rapidement intéressé les scientifiques. Il y a maintenant des centaines d’études cliniques publiées sur le sujet.

Ces études se sont principalement focalisées sur le traitement des traumatismes, un domaine où il n’existait quasiment rien, et elles concluent plus ou moins toutes à l’efficacité de la méthode. On observe presque toujours une importante diminution des symptômes et cela sur une courte durée, ce qui en fait une méthode spectaculaire. Il suffit de quelques séances pour traiter un violent traumatisme et soulager définitivement les patients.

Le taux de réussite de l’EMDR est au minimum de 70%. Dans le documentaire que je vous ai indiqué, David Servan Schreiber cite une étude démontrant un taux de réussite de 80% après 3 séances seulement. 80%, c’est le taux d’efficacité des antibiotiques dans la pneumonie. Pour une psychothérapie, avouons que c’est impressionnant.



En France, cette méthode a débarqué de façon très confidentielle au milieu des années 90. 

La psychothérapeute Christiane Girelli, à Toulouse, fut l’une des premières en France à pratiquer cette thérapie, peu avant les années 2000. Elle a vite eu l’occasion d’éprouver l’efficacité de la méthode puisqu’elle a pris en charge des victimes de l’explosion de l’usine AZF fin 2001. Aujourd’hui encore, elle reçoit des personnes souffrant de troubles remontant à cet accident.
 

 cette méthode fait en 3 ou 4 séances d’une heure ce que dix ans d’analyse ne parviennent pas toujours à faire. 


Comme la psychanalyse est une thérapie basée sur la parole, ses effets ne se manifestent que dans le cortex, notre cerveau analytique, le plus évolué, celui dont nous nous servons tous les jours pour penser. On retrace son histoire, on raconte, on radote... Or on sait aujourd’hui que tout ce qui est traumatisme ne se situe pas dans le cortex mais dans le cerveau limbique, primitif, là où se forment et résident les émotions. 

Notre cerveau primitif : le cœur de nos émotions


Le cerveau limbique ou reptilien est celui qui contrôle nos comportements les plus primaires : c’est de lui que partent des émotions comme la peur, l’agressivité ou le plaisir, c’est en lui que se forme la mémoire.

Ce système limbique se compose principalement de l’hippocampe, de l’amygdale et de l’hypothalamus. Tous les blocages émotionnels qui se sont créés au moment du traumatisme se situent à ce niveau.

Et tant que l’on n’établit pas de connexion entre cerveau limbique et cortex, le problème reste intact. Un thérapeute de l’EMDR m’a ainsi raconté qu’il voyait souvent arriver des personnes souffrant de troubles psychologiques qui leur disaient : « Cela fait 5 ans que je vois un psychanalyste. J’ai tout compris à mon problème, je peux vous en parler pendant des heures, mais rien n’a changé ! ». 
Pire : souvent, à force de parler de ses problèmes et de répéter et répéter, cela ne fait que renforcer ceux-ci. On s’obnubile, on finit par avoir des pensées obsessionnelles et par ressasser. Et cela ne fait qu’entretenir l’anxiété et l’angoisse liées aux problèmes en question.

Nous ne pouvons pas comprendre rationnellement nos traumatismes

Lorsqu’il y a traumatisme, les différents éléments de ce traumatisme sont stockés à différents endroits du cerveau mais pas dans le cortex, d’où l’impossibilité de comprendre (qui signifie étymologiquement « saisir par l’intelligence »). Vous avez une image, une odeur, une cognition c’est-à-dire des pensées du type « Je suis nul(le) » ou « Je ne suis pas à la hauteur », des sensations physiques, etc. Il n’y a pas de liens entre ces différentes zones de stockage des éléments du traumatisme dans le cerveau. Ce qui fait qu’ils persistent.

A chaque fois qu’une personne va par exemple sentir une odeur qui lui rappelle l’événement traumatisant, elle va déclencher une crise d’angoisse et sans forcément faire le lien avec celui-ci. Et comme le cerveau fonctionne par associations, il s’ensuit des chaînes de réaction psychosomatiques.

Autre exemple : une personne qui a été séquestrée va avoir du mal dans les situations où elle se sentira coincée, à l’étroit, jusqu’à parfois ne plus pouvoir sortir de chez elle de peur de la foule, etc. Tout s’enchaîne ainsi tant que le cerveau n’a pas trouvé la manière d’évacuer ce stress post-traumatique.

L’EMDR fait ce que votre cerveau devrait faire lorsque vous rêvez 

Au quotidien, nous rencontrons tous de petites difficultés, des contrariétés, des situations déplaisantes. Les études sur le sommeil ont maintenant prouvé que ces événements sont « digérés » par le cerveau pendant que nous dormons. 

Tout se passe pendant la phase de sommeil paradoxal, soit au dernier stade du cycle du sommeil, dans la phase où nous rêvons. Cette phase, curieusement – et vous allez tout de suite comprendre le lien avec l’EMDR – se traduit entre autres par ce que les chercheurs appellent le REM, Rapid Eye Movement : vos yeux bougent dans tous les sens.

Le sommeil paradoxal jouerait un rôle fondamental dans le transfert des éléments accumulés dans la journée dans le cerveau limbique vers le néocortex, nous permettant ainsi de digérer nos émotions en nettoyant notre cerveau limbique.

Lorsque vous rêvez, vous ne faites que nettoyer votre cerveau des stress de la journée et pendant ce temps, vos yeux bougent latéralement. Pour l’instant, on ne comprend pas en quoi ce mouvement peut permettre de favoriser ces connexions neuronales ou comment il y est lié mais ce dont on est sûr, c’est que le phénomène est extraordinairement efficace.

C’est le même processus qui s’opère dans l’EMDR : une reconstruction de la mémoire profonde du même ordre que celle qui se produit dans le sommeil paradoxal.

Si votre cerveau a du mal à faire ce travail la nuit, si vous êtes angoissé, déprimé et sous médication (hypnotiques, neuroleptiques, etc.), ce qui entraîne un mauvais sommeil paradoxal, des symptômes intrusifs vont apparaître : vous ferez de mauvais rêves à répétition, des cauchemars, avec en prime des « flashbacks » dans la journée, exactement ce que l’on observe chez les personnes qui ont vécu un fort traumatisme. Chez les traumatisés s’ajoutent dans la journée des symptômes dits d’évitement : on fait (inconsciemment) tout pour éviter ce qui pourrait nous rappeler ce qui s’est passé.

Une psychothérapie aussi valable pour le mal-être et la dépression

Rien ne vaut donc l’EMDR pour traiter les grands traumatismes : accidents de voiture, victimes de faits de guerre, de viol, d’agression, mort brutale d’un proche, etc. Mais la méthode, forte de ses 30 ans d’expérience, va plus loin aujourd’hui : on s’en sert aussi pour les petits traumatismes, des traumatismes de la vie moderne certes minimes mais qui, en s’additionnant, finissent par provoquer des dépressions ou des états anxieux sévères. Les thérapeutes parlent aussi dans ce cas de « syndrome post-traumatique ».

Outre le syndrome post-traumatique, il existe aussi le "stress post-traumatique" qui se traduit par des problèmes d'addiction, de dépression, de phobie. Pour ces cas, le praticien tente toujours de remonter aux traumatismes précédents et il s'avère que 8 fois sur 10 selon les thérapeutes que j'ai interrogés, il y a effectivement des traumatismes à l'origine de ces problèmes. On appelle cela un "ESPT complexe".

L’EMDR sait aussi remonter aux sources de notre mal-être dans l’enfance. Ces petits traumatismes commencent dans l’enfance, dans cette période de la vie où notre cerveau est encore très malléable et où nous n’avons pas le recul nécessaire pour comprendre ce qui nous arrive. Ce peut être de simples paroles : « T’es nul ! », « Tu n’arriveras à rien », « Tu es feignant » ou ceci ou cela. Tous ces micro-événements de l’enfance s’ancrent en nous, au plus profond de notre cerveau limbique et contribuent à la construction du futur adulte.

Cela se traduira plus tard par un manque de confiance en soi, une mauvaise image de soi, une fragilité émotionnelle, un complexe ou n’importe quel autre travers psychologique.

C’est comme un programme informatique qui tourne dans votre tête et influence votre vision du monde et toutes vos actions. Cela peut déjà en soi devenir problématique mais si en plus des événements tels que licenciement, divorce, perte d’un proche ou harcèlement au travail vous tombent dessus adulte, il en résulte un syndrome post-traumatique.

Ce qui ne devrait être que souvenir reste bien dans le présent, comme une grande cicatrice émotionnelle dans votre cerveau. Cela entraîne des symptômes proches de ceux de la dépression et qui se manifestent d’ailleurs comme une dépression. Dans certains cas, les symptômes sont dits « bruyants » : délires, hallucinations... Il ne s’agit pas là d’une maladie mentale mais bien de l’expression d’un traumatisme.

Dans ce cas aussi, le travail du thérapeute en EMDR sera donc de « reprogrammer » votre cerveau et d’évacuer les mauvaises émotions en utilisant les mêmes techniques que pour les grands traumatismes.


Combien ça dure et combien ça coûte ?

Pour un traumatisme grave, récent et unique, cette thérapie nécessite entre 5 et 10 séances.

Pour le syndrome post-traumatique issu d’évènements répétés jour après jour, les prises en charge sont plus longues car il est nécessaire de remonter à tous les micro-traumatismes impliqués, ce dont les victimes ne se souviennent pas forcément ou n’ont pas conscience, à la différence d’un événement violent. Parfois cela peut demander jusqu’à 25 séances. L’un de mes proches a cependant guéri d’une très longue dépression en 5 séances.

source Alternative Santé N47 auteur

Dominique Vialard

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