Libération 
Sous sa rubrique « sports », Libération publie un entretien avec Karine Schaal, ingénieure d’études à l’Institut de recherche biomédicale et d’épidémiologie du sport (Irmes), qui « a conduit une étude sur l’équilibre psychologique des athlètes de haut niveau ».
La spécialiste explique d’abord pourquoi lancer une telle étude : « Un décret du 16 juin 2006 a imposé aux sportifs de haut niveau un examen médical comprenant notamment un bilan psychologique deux fois par an. Ces athlètes sont très médiatisés, et les quelques cas de dépression font beaucoup parler : cela répand l’idée que la pratique du sport à haute dose n’est pas saine ».
Karine Schaal continue : « Nous avons établi une grille d’étude à 52 entrées : troubles éventuels du sommeil, du comportement alimentaire, anxiété, dépression, abus d’alcool, etc. Plus de 2 000 athlètes appartenant à 7 catégories de sports ont participé à l’étude ».
La chercheuse précise que les résultats « sont très rassurants. La pratique du sport à haut niveau n’endommage pas la santé mentale. La prévalence des troubles psychologiques est comparable pour ces sportifs à celle du reste de la population. Ils sont parfois même plus protégés : moins de 1% de cas de dépression majeure, contre 2,6% ».
Karine Schaal ajoute que 
« les résultats sont différents selon les sports. Par exemple, les athlètes pratiquant une discipline esthétique sont plus sujets aux troubles anxieux. Cela peut s’expliquer par le fait que leur réussite est liée à l’appréciation d’un jury ».

MS

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