Attirer les futurs praticiens vers les déserts médicaux
22 sept. 2011Dimitri BULAN, Hypnothérapeute diplômé, travaille en consultation à votre domicile sur Le Havre, Fécamp, Yvetot, Pont Audemer, Jumièges, Cabourg, Deauville, Honfleur, Paris, Chelles, Lagny sur Marne, Melun...Suivi et soutien psychologique en rdv téléphonique pour toute la France.
Le Figaro économie
« Il s'attache désormais à promouvoir les mesures incitatives récentes », note le journal.
Le quotidien indique donc que « la secrétaire d'État à la Santé, Nora Berra, se rend aujourd'hui à la faculté de médecine de Dijon pour y vanter le «contrat d'engagement de service public» ».
Le Figaro économie rappelle le principe de ce dispositif prévu par la loi Bachelot de 2009 : « un étudiant en médecine peut recevoir, dès sa deuxième année d'études, une allocation de 1 200 € bruts mensuels jusqu'à la fin de son cursus. En échange, il s'engage à s'installer dans une zone manquant de médecins et à y exercer pendant une durée équivalente ».
Le journal observe que « pour 2010-2011, année universitaire d'entrée en vigueur du dispositif, 400 contrats étaient budgétés. Au final, 148 ont été signés. […] Les volontaires sont, aux deux tiers, des étudiants en début de parcours ». La secrétaire d’Etat note que « c'est un bon score, sachant que la mesure a été lancée tard, juste avant l'été 2010 ».
Nora Berra ajoute que « ne plus avoir à se préoccuper du financement de leurs études leur permet de se concentrer sur leur projet professionnel. Et souvent de se rendre compte que travailler dans ces zones répond à leurs aspirations : qualité de vie, exercice en groupe, temps partiel auquel aspirent beaucoup de femmes, et l'idée d'être un vrai médecin de famille ».
Le Figaro économie précise que « le succès de ce contrat est pourtant très inégal : 93% des contrats disponibles ont trouvé preneur en Bourgogne, 79% en Picardie, 67% en Limousin et dans le Centre, mais 10% en Bretagne et aucun en Languedoc-Roussillon ».
« Pour Nora Berra, ces écarts s'expliquent par la méconnaissance du dispositif : certaines Agences régionales de santé l'ont moins promu que d'autres. La communication va être renforcée »,continue le journal.