De la « difficulté à diagnostiquer la dépression »


Le Monde


Martine Laronche observe dans Le Monde qu’« on dit de moins en moins "Je suis triste", mais "Je suis déprimé". Une rupture sentimentale, un problème professionnel, et l'on risque la prescription d'antidépresseurs ».
La journaliste note ainsi que « la dépression n’ayant plus de limites bien définies, personne, y compris les médecins, ne s’y retrouve. Des gens très déprimés, qui devraient être traités, ne se reconnaissent pas comme malades et ne consultent pas ; d’autres, tristes ou fatigués, se retrouvent sous traitement ».
Martine Laronche ajoute que « confrontés à la demande des patients, et surtout à une maladie aux contours flous, médecins généralistes et psychiatres auraient tendance à prescrire trop vite ». La journaliste aborde « la nécessité d’être toujours performant et en forme », et cite notamment le philosophe André Comte-Sponville, qui note : « On ne prend plus seulement un antidépresseur parce qu’on est déprimé, on le prend parce qu’on a envie d’améliorer son humeur. Cela ne relève plus d’un traitement, mais du dopage ».

MS

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