Le suicide en France, un fléau qui reste trop flou 


Libération 


C’est ce que titre Libération, qui indique sur deux pages qu’« alors que les plans de prévention se font toujours attendre, 44 spécialistes (médecins, chercheurs…) lancent un appel pour la création d’un observatoire ».
Eric Favereau relève en effet que « malgré une baisse de 20% en 25 ans, la mortalité par suicide reste très élevée en France, avec plus de 10 000 décès par an ».Le journaliste revient sur des annonces faites au ministère de la Santé sur « le lancement d’un plan », et note qu’« en mai 2011, rien. On attend toujours ».
« Un petit groupe d’experts, autour de Technologia, un cabinet spécialisé dans la prévention des risques professionnels, a décidé de s’énerver un peu. D’abord dans une tribune publiée en avril dans Le Monde pour demander au plus vite la création d’un observatoire des suicides en France. Une initiative très vite appuyée par tout le milieu, comme en témoigne «l’appel des 44» », 
note Eric Favereau.

Le journaliste observe ainsi qu’« en dépit des annonces publiques, la France reste toujours aussi ignorante de sa propre situation. Qui se suicide ? Comment ? Où ? Quels sont les critères de vulnérabilité, etc. ? Peu de réponses ». Eric Favereau remarque notamment que « les suicides sont aux trois quarts masculins », note qu’on compte chaque année « près de 200 000 hospitalisations pour tentative en France », et indique que « les spécialistes avancent à l’aveuglette, avec des données éparses ».
Le journaliste explique que dans cet appel, les « 44 » « réclament la création d’un observatoire des suicides pluridisciplinaire, associant des praticiens hospitaliers en psychiatrie et médecine légale, des généralistes, des médecins du travail, des psychologues, des chercheurs en sciences sociales ».
« Doté de moyens propres, il [mènerait] des études épidémiologiques et cliniques «facilitant la connaissance des populations les plus exposées». Il [offrirait] «la possibilité d’analyses croisées et anonymes » du contenu des dossiers de police, ceux de médecine légale ainsi que les antécédents médicaux conservés par la Sécurité sociale », 
ajoute Eric Favereau. 

MS

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